mercredi 30 avril 2014

L’autre moi…

Avez-vous déjà eu le sentiment d’être une autre personne? C’est ce que j’ai ressenti lors de mon premier voyage à l’extérieur du pays. En fait, je crois que j’ai laissé toute la place à la vraie M-J.
Pour la première fois de ma vie, j’ai réussi à décrocher complètement durant une semaine; à ne penser à rien, à vivre le moment présent.
Exit la routine, la préparation des lunchs, les « à ne pas oublier » inscrits sur des bouts de papier! Bienvenue aux journées de détente, aux soirées amusantes et aux petits moments passés avec mon amoureux!
Ces sept jours m’ont fait réaliser à quel point il est important de faire confiance et de profiter de la vie, mais surtout que tout est une question d’attitude. Je vous l’ai sans doute déjà dit : je manque de confiance en moi. Eh bien, ce voyage a « boosté » mon estime. On m’a souvent fait des compliments et j’ai compris pourquoi. Parce que je dégageais un sentiment de bien-être et parce que je souriais plus souvent.
Mon chum a raison : « tout se passe entre les deux oreilles ».
Dans mon dernier billet, je mentionnais que je devais faire des choix, que je profiterais de mon voyage pour réfléchir. Eh bien, je vous annonce que je n’ai pas réfléchi. Pour le moment, je suis encore sur mon nuage… et j’avoue sincèrement que j’aimerais y rester. Si je réussis, peut-être que tout me paraîtra plus facile, que les choix se feront d’eux-mêmes sans que j’aie à trop y penser. C’est ce que je me souhaite d’ailleurs… Et si nous gardions nos lunettes roses pour une fois? Qu’en pensez-vous?
M-J

 

lundi 14 avril 2014

Prendre LA décision…

Eh oui, je devrai bientôt prendre une décision; une décision qui n’est pas facile. Je réalise que je manque de temps, que je suis la plupart du temps une femme qui travaille. J’ai choisi d’accepter des contrats à la pige tout en ayant un emploi à temps plein ou presque (4 jours/semaine) et de faire du bénévolat. J’aime ces à-côtés et souvent beaucoup plus que mon travail « régulier ». Ils me permettent de me réaliser, de me sentir réellement à ma place. Mais, il y a un MAIS… Je suis de plus en plus fatiguée, je ne passe presque plus de temps avec mes enfants, je cherche les petits trous dans mon horaire pour m’entraîner et je trouve rarement le temps de ne rien faire alors que j’en aurais vraiment besoin.
 
Oui, je pars ce vendredi en voyage pour 7 jours. Pour la première fois de ma vie, je prendrai l’avion et j’irai dans le Sud. Je devrais avoir l’occasion de ne rien faire; seulement relaxer durant la majeure partie de mon séjour. J’en profiterai pour faire le point et prendre ma décision. Il n’y en a pas de meilleure j’imagine, mais seulement une que je serai prête à assumer… à moins que je trouve LA solution qui me permettrait de poursuivre tout ce travail et mon bénévolat en ayant tout de même du temps pour moi, pour mon couple et mes enfants. Je vous ferai part de mes réflexions à mon retour.
 
Avez-vous déjà vécu ce genre de situation?

M-J

vendredi 4 avril 2014

On a toujours le choix

C’est ce que j’essaie d’expliquer à mes enfants et surtout à ma grande fille de 10 ans ces temps-ci. Elle me dit souvent qu’elle n’a pas le choix. Je lui réponds alors le contraire. Qu’on a toujours le choix dans la vie mais qu’on doit assumer les conséquences de nos choix. Si par exemple, je choisis de ne pas aller au travail, j’assume le fait que j’accumulerai du retard dans mes dossiers. J’essaie de lui faire comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre vie, que ce n’est pas la faute des autres ou des événements si nous ne faisons pas ce que nous aurions dû faire. Celle-ci a la fâcheuse manie de jeter le blâme sur les autres ou sur une situation en particulier pour justifier un comportement qu’elle a eu, un moins bon résultat ou pour fuir ses responsabilités. Évidemment, nous ne pouvons pas toujours faire les bons choix. Il arrive donc de regretter, mais il faut accepter de faire des erreurs. Une autre leçon qu’elle doit tirer.
Après être tombé, on a le choix de rester au sol ou de se relever et continuer. Après une épreuve, on a le choix de déprimer ou d’envisager le tout sous un autre angle. Oui, je suis moi-même souvent restée au sol un peu plus longtemps que prévu dans ma vie. J’ai déjà pensé que certaines personnes étaient responsables de mes petits malheurs, mais je dois avouer que j’ai davantage tendance à me culpabiliser pour les choses qui arrivent. Je suis assez sévère envers moi-même parfois. Tout le contraire de ma fille! 
Avec les années, j’évolue. J’essaie davantage de me dire que nous attirons ce que nous voulons vraiment qui arrive. Ma fille finira certainement par le comprendre. L’important, c’est qu’elle le découvre plus tôt que moi, qu’elle soit convaincue qu’elle est la propre instigatrice de son bonheur puisque la majorité des événements de notre vie sont directement la conséquence de nos comportements et de nos attitudes. 
 
Trouvez-vous difficile d’assumer les conséquences de vos choix parfois?
« Dans la vie, on a toujours le choix. Agir ou s'enfuir. Pardonner ou se venger. Aimer ou haïr. »
Bernard Werber

M-J