lundi 25 novembre 2013

Mes grands-mamans

En fin de semaine, j’ai commencé à décorer la maison en vue de la période des fêtes. En installant quelques ornements, j’ai pensé à ma grand-mère maternelle (d’ailleurs, c’était son anniversaire le 24 novembre…). Elle adorait décorer elle aussi. Je me rappelle à quel point j’aimais aller chez mes grands-parents lorsque j’étais petite et qu’arrivait Noël. Elle savait rendre cette fête magique. J’aurais tellement aimé que mes enfants la connaissent… Elle est partie beaucoup trop tôt (j’avais seulement 10 ans lorsqu’elle est décédée). Je suis certaine qu’elle aurait aimé leur préparer de petites surprises à eux aussi, qu’elle aurait eu du plaisir à leur raconter toutes sortes d’histoires, à leur cuisiner des petites sucreries. Elle se serait sans doute aussi intéressée à leur cheminement scolaire puisqu’elle a été enseignante. Ma grand-mère n’est plus mais ma mère joue ce rôle à la perfection avec mes enfants. Elle est très présente dans leur vie et mes trois cocos l’adorent. Elle invente des jeux, crée toutes sortes de bricolages spécifiquement pour eux. Elle est patiente, généreuse et attentionnée.
Ma grand-mère paternelle était aussi une femme adorable. Tout le monde l’aimait. C’était « un cœur sur deux pattes » comme le dit l’expression. Elle était toujours prête à rendre service. Son adage : « quand il y en a pour deux, il y en a pour quatre… et plus ». Elle nous faisait beaucoup rire ma sœur et moi. Que d’heures nous avons passées à nous raconter mille et une histoires le soir lorsque nous dormions chez elle! Elle est, elle aussi, partie trop tôt, et ce, même si j’étais une jeune adulte lorsqu’elle est décédée. Elle aurait eu un plaisir fou à s’amuser avec mes enfants, à inventer toutes sortes de jeux pour les faire rire, à leur faire goûter à ses boules de neige au caramel. Mon père lui ressemble tellement. Mes filles et mon fils peuvent donc la connaître à travers lui. Il a un grand cœur, il ne veut jamais faire de peine à personne et trouve toujours le moyen de faire plaisir aux petits.
Mes enfants n’auront pas eu la chance de connaître leurs arrière-grands-mères, mais ils ont l’immense bonheur d’avoir un grand-père et une grand-mère en or tout comme je l’ai eu d’avoir deux grands-mamans merveilleuses.
Quelle place occupaient vos grands-mères dans votre cœur? Les grands-parents de vos enfants sont-ils très présents dans leur vie?
M-J

vendredi 22 novembre 2013

Les croyances des petits

Vos enfants croient-ils encore au père Noël? Cherchent-ils le dollar laissé par la fée des dents sous leur oreiller? Mes deux plus grands n'y croient plus vraiment, mais ma petite, encore un peu. Elle sait qu'il y a des pères Noël "de remplacement", mais elle croit que le vrai existe. J'ai déjà écrit un article sur le sujet pour le magazine Yoopa. Et vous, vos enfants ont-ils cru longtemps à ces différents personnages?

M-J


mardi 19 novembre 2013

La fameuse « to do list », vous connaissez?

J’ai toujours un petit papier qui traîne quelque part au cas où j’aurais besoin de noter : un rendez-vous de dernière minute, un article que je dois acheter à l’épicerie ou à la pharmacie, une tâche que je ne dois pas oublier de faire, etc. En fait, je colle des petits papiers partout. Lorsque je suis au bureau, je m’envoie même des courriels à la maison pour être certaine de ne rien oublier! Cette liste diminue (lorsque je réussis à faire ce que j’avais prévu dans la journée, la semaine ou le mois…), mais elle s’allonge aussi lorsque je n’arrive pas à accomplir assez de tâches durant un certain laps de temps.
C’est bizarre, mais elle ne contient jamais d’activités « plaisir ». On y trouve plutôt : cuisine, rangement, lavages, rendez-vous, épicerie… En réfléchissant à tout ça, je me suis dit que je pourrais faire un tableau incluant des récompenses (privilèges) comme ceux que l’on tente parfois de mettre en place avec les enfants à la maison. Ainsi, chaque fois que j’aurais réussi à faire un certain nombre de tâches, j’aurais droit à un privilège (bain moussant d’une durée illimitée, lecture d’un roman sans être interrompue, sortie pour le plaisir (et non pas parce qu’on a encore oublié d’acheter quelque chose à l’épicerie!), etc.
Que pensez-vous de mon idée? Seriez-vous prête à tenter l’expérience?
M-J

mercredi 13 novembre 2013

Courir, moi?

Eh oui, je cours au sens propre comme au sens figuré. Je m’en tiendrai au sens propre aujourd’hui. En fait, comme je le mentionnais dans mon premier billet, je me suis réconciliée avec ce sport. Étant jeune, je détestais courir. Je me rappelle encore mes entraînements de badminton (de compétition) où mon coach nous demandait d’effectuer dix tours des corridors au 2e étage de ma polyvalente. Je ripostais tout le temps. Je terminais la dernière (et parfois, je ne les faisais pas tous, je dois l’avouer…). Je ne voyais pas l’utilité de la chose. Pourtant, lorsque notre équipe arrivait en tournoi, je ne pouvais que lui donner raison. Nous étions les jeunes les plus en forme au niveau cardiovasculaire. Les déplacements sur le terrain en étaient grandement facilités. Je n’ai jamais couru par la suite (excepté lorsque je devais le faire dans les cours d’éducation physique).
J’ai décidé de m’y remettre il y a un an et demi. Ma grande amie courait déjà et elle m’a inspirée. J’ai commencé en alternant marche et course. Cela a duré plusieurs semaines (voire deux mois si je me rappelle bien). Un jour, j’ai réussi à courir sans arrêt pendant trois kilomètres. J’en étais très fière. De fil en aiguille, j’ai parcouru cinq kilomètres. J’ai même fait deux courses à l’automne cette année-là. Cela représentait un gros défi pour moi. Persévérante de nature, j’ai continué et j’en ai fait une habitude. Je cours environ trois fois par semaine et j’ai participé à cinq courses cette année (10 km). Je ne m’étais pas vraiment fixé d’objectifs (bien que je souhaitais franchir le fil d’arrivée sous les 60 minutes), alors je suis fière d’avoir terminé toutes ces courses en dessous d'une heure.
La course m’aide dans différentes sphères de ma vie. Elle diminue un peu mon stress (bien que j’aie encore beaucoup de chemin à faire de ce côté), mais elle me permet aussi de décrocher, d’oublier l’espace d’un moment tous les tracas du quotidien. C’est même en courant que j’ai les meilleures idées. Elles m’apparaissent comme ça sans vraiment que j’y pense. Courir me permet également de me reconnecter à la nature, de prendre le temps d’apprécier les silences, les beautés qui nous entourent. Lorsque je me lève à 5 h 30 le matin, je sais que ce moment m’appartient. Et vous, qu’est-ce qui vous fait du bien?
M-J

lundi 11 novembre 2013

Des cours de parentalité!

Eh oui, vous avez bien lu. Il existe des cours pour apprendre à être un meilleur parent. Pas encore ici par exemple. Selon cet article, les cabinets pour conseiller les parents se multiplient en France. On y propose la discipline positive. Il s’agit d’une méthode inspirée de la Californie. Si l’on se fie aux commentaires des participants, après avoir suivi ces cours, « ça redevient magique d’être parent ». Si tel est le cas, j’en prendrais bien des douzaines de formations de ce genre ces temps-ci. Je me sens souvent dépassée, épuisée et à bout d’arguments…
Vous sentez-vous comme moi parfois?
M-J

vendredi 8 novembre 2013

Un bracelet nouveau genre


J'ai consulté cette nouvelle la semaine dernière. On y souligne l’arrivée d’un nouveau gadget, soit un bracelet qui tient non seulement compte de la condition physique et du sommeil mais aussi du stress et de l’alimentation.  En tant que coureuse, je ne sais pas si j’opterais pour ce genre d’appareil. Il me semble que cela ajouterait un stress supplémentaire alors je crois qu’il serait en mode « conseils pour aider à me calmer » la plupart du temps! J’ai l’impression qu’il vibrerait quotidiennement afin de me prévenir qu’il est temps de faire un petit exercice de relaxation. Toutefois, il me serait sans doute très utile en ce qui concerne le sommeil puisqu’il peut calculer si la nuit de l’utilisateur a été réparatrice. Pas certaine de vouloir investir plus de 150 $ par exemple… Et vous, les sportives, qu’en pensez-vous?

mercredi 6 novembre 2013

Engagez-vous qu'ils disaient!

Je suis une maman engagée. J’aime être au courant de ce qui se passe dans la classe de mes enfants, de ce qu’ils apprennent à l’école, des sorties qu’ils font. J’aime être présente pour eux, pour les aider à cheminer dans leur parcours scolaire. Au-delà de tout ça, j’aime m’impliquer dans la vie de l’école. Voilà l’une des raisons qui m’a poussée à devenir bénévole à la bibliothèque (je travaille quatre jours par semaine alors il faut bien que j’occupe la cinquième!). Pour la troisième année, j’ai le plaisir d’offrir du temps aux enfants afin qu’ils puissent approfondir leur goût de la lecture. En effectuant ce « travail », je me sens utile, reconnue.

Voilà pourquoi j’ai eu l’idée de proposer la mise sur pied de clubs de lecture. Ce projet me tient beaucoup à cœur. Étant moi-même une fervente de bouquins de toutes sortes, je désire transmettre cette passion aux enfants. La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de rencontrer la directrice adjointe pour lui présenter mon projet. Devant son enthousiasme, je n’ai pu que me réjouir. Elle doit proposer l’idée à deux classes. J’ai hâte de connaître les résultats de sa démarche. Dois-je vous dire que j’espère que la réponse sera positive? J’ai déjà beaucoup d’idées pour animer ces activités.

Êtes-vous une maman qui s’implique? Si oui, n’hésitez pas à partager votre expérience en me laissant un commentaire.

M-J

dimanche 3 novembre 2013

Mon amie Sylvie

3 novembre. C'est une date dont je me souviens très bien. C'était la fête de mon amie Sylvie. Je dis c'était car elle est malheureusement décédée il y a 10 ans. J'étais à la veille d'accoucher de ma première fille. C'est d'ailleurs en souvenir d'elle que j'ai inscrit son prénom sur le baptistaire de mon aînée. J'ai beaucoup pensé à elle aujourd'hui. À notre première rencontre, à tout ce qu'elle m'a appris. De collègue de travail, elle est devenue une très bonne amie au fil des ans. C'était une femme courageuse, qui savourait chaque seconde de sa vie. Elle s'émerveillait devant mille et une petites choses du quotidien.

Aujourd'hui, je réussis à prendre davantage de temps pour apprécier les beautés qui nous entourent et je crois que c'est en grande partie grâce à elle. Les gens qui ont frôlé la mort ou qui savent que leurs heures sont comptées profitent de chaque journée comme s'il s'agissait de la dernière. Ils sont forts. Sylvie l'était aussi.

Je pouvais me confier à elle. Elle trouvait les mots pour me rassurer, pour m'encourager. J'aimerais qu'elle soit encore dans ma vie. J'aurais tellement de choses à lui raconter... Où que tu sois aujourd'hui Sylvie, je te souhaite bonne fête et je te remercie d'avoir fait partie de ma vie.