vendredi 20 juin 2014

L’école est finie!

Eh oui, l’année scolaire est déjà terminée pour les enfants. Le temps passe tellement vite! Dans quelques semaines, la garderie sera aussi chose du passé pour ma petite dernière. Elle a hâte d’aller à l’école mais elle est tout de même un peu triste de quitter ses amis et son éducatrice. Une nouvelle étape de sa vie!
Quant à ma a grande, elle change d’école l’an prochain, car il n’y a pas de 5e et 6e année où elle est présentement. Elle a hâte elle aussi mais je la sentais quelque peu nostalgique lorsqu’elle m’a dit que c’était sa dernière journée dans cette école. Elle y a vécu de belles expériences, a côtoyé des professeurs extraordinaires et des éducatrices exceptionnelles.
Souvent, on a plus de facilité à dénoncer les travers des gens plutôt que de souligner leurs qualités. Je pense particulièrement au personnel qui travaille dans les établissements scolaires. J’aimerais leur lever mon chapeau, leur dire à quel point tous un chacun joue un rôle important dans la vie de nos enfants.
Je me rappelle très bien plusieurs de mes professeurs du primaire et du secondaire. Certains m’ont marquée plus que d’autres évidemment, mais chacun m’a apporté quelque chose qui m’a permis d’évoluer, de devenir l’adulte que je suis aujourd’hui.
En les côtoyant chaque jour, j’ai appris énormément. Aujourd’hui, c’est au tour de mes enfants. Leurs professeurs leur donnent le goût de se dépasser, leur apprennent à avoir confiance en eux, à croire en leurs rêves. Ils leur donnent les outils nécessaires pour s’accomplir, découvrir leurs talents et les exploiter. N’ayons pas peur de le dire : les professeurs font un travail extraordinaire. Ils « éduquent » les jeunes de demain. Quel travail gratifiant! Cela demande énormément d’énergie et surtout énormément d’amour car ils doivent aimer ce qu’ils font pour encadrer une vingtaine d’enfants chaque jour.  Ce n’est pas toujours facile!
Ils méritent donc qu’on leur rende hommage.
Merci pour tout!
M-J

mercredi 11 juin 2014

Courir toujours plus…

Je vous l’ai déjà dit, je cours pour le plaisir et pour garder la forme avant tout. Je ne m’étais donc jamais fixé de réels objectifs. Maintenant, j’en ai un : courir un demi-marathon. Eh oui, 21,1 km! Je ne sais pas encore quand exactement : peut-être cet automne ou au printemps prochain. Pour le moment, je me dis que ce sera possible. Tout un revirement pour moi qui ne croyais jamais pouvoir le faire. Je dirais que c’est grâce aux commentaires de coureurs et coureuses qui l’ont déjà fait et à leurs encouragements que j’ai réussi à me motiver et à me convaincre que je le pouvais moi aussi. Quelqu’un m’a d’ailleurs dit : « Tout est possible pour presque tout le monde ». Il a raison. Il suffit d’y croire, d’avancer kilomètre par kilomètre et d’atteindre tranquillement la distance visée. Cette personne ne le sait pas, mais elle est l’une de mes grandes sources de motivation, celle qui me pousse à persévérer, à croire en moi.
 
Mon chum commence tranquillement à courir lui aussi. Mon garçon aime beaucoup ça également. Il me parle du nombre de tours qu’il fait à l’école dans le cadre d’un défi, du nombre de kilomètres qu’il a parcourus. Il est fier. Cela se voit dans ses yeux. Il aime beaucoup que je l’inscrive à différentes courses au cours de l’été. Je suis vraiment heureuse qu’il commence à aimer ce sport. Tant mieux s’il bouge car les enfants de sa génération ont tendance à être plutôt sédentaires…
J’encourage donc mes deux hommes et je les motive car je réalise à quel point on a besoin de petites tapes dans le dos parfois pour se sentir meilleur. Êtes-vous d’accord avec moi?

M-J

vendredi 23 mai 2014

Une mère peut-elle avoir de l’ambition?

Avant d’avoir des enfants, je l’avoue, j’étais plutôt centrée sur ma vie professionnelle. Je ne comptais pas mes heures et j’étais toujours prête à travailler. À cette époque, j’avais des ambitions assez élevées. Les années ont passé; les trois bébés sont devenus ma priorité et bien qu’ils aient grandi, ils ont continué d’occuper la plus grande partie de ma vie. En fait, je crois que je n’ai jamais réussi à trouver la BONNE façon de concilier travail-famille. J’avais et j’ai toujours l’impression que, peu importe ce que je fais ou ferai, ma vie professionnelle et ma vie familiale en souffriront. Quand je m’engage dans quelque chose, je me donne à 100 %. Il est arrivé un moment où il a fallu que je divise ce pourcentage. Pour moi qui suis souvent dans le « tout ou rien », ce fut extrêmement difficile. En fait, je n’y suis jamais réellement arrivée. J’ai toujours eu le sentiment que le fait de m’investir davantage dans l’une ou l’autre de ces sphères allait me nuire.
 
Depuis quelque temps, je pense au chemin que j’ai parcouru. Je n’ai pas vraiment de regret : j’ai choisi ma famille avant le reste; j’ai réussi à trouver des à-côtés à mon travail afin d’exploiter d’autres avenues et de me sentir « à ma place ». Bien que je n’aie pas de regrets, je pense tout de même que j’aurais aimé avoir une certaine notoriété. Non, je n’ai jamais rêvé de devenir gestionnaire. Toutefois, je me suis souvent vu comme une femme d’affaires : avoir mon entreprise, développer des idées, atteindre des objectifs. Je suis une personne organisée qui n’a pas de difficulté à gérer ses tâches, à faire son travail dans les délais requis et surtout à mener plusieurs projets de front. C’est pour ces raisons que je crois que je me serais plutôt bien débrouillée.
Les années passent et je vois de plus en plus de jeunes dans la trentaine accéder à des postes de direction. C’est sans doute pour cette raison que je me questionne sur mes aspirations professionnelles. En même temps, quand je pense à mes enfants, je me dis qu’ils sont encore jeunes et que le soutien et la présence des parents sont importants à cette période de leur vie. Je ne crois pas que je pourrais travailler 60 heures par semaine à l’extérieur et être présente pour aider mes enfants dans leurs travaux scolaires.
 
Oui, je ne le cache pas. Les soirées ne sont pas toujours faciles. La collaboration n’est pas toujours au rendez-vous mais quand je vois qu’ils réussissent, je me dis que mon soutien et mon engagement y sont pour quelque chose. Dans ces moments, j’ai l’impression de les avoir gravis, moi aussi, les échelons, mais d’une autre façon.
Et vous, quelles étaient vos ambitions? Les avez-vous réalisées?
M-J

vendredi 9 mai 2014

Les fameux exposés oraux!

Je me rappelle très bien cette période de ma vie où parler en public me terrorisait. Quand arrivait le jour d’un exposé à l’école, je n’arrivais pas à maîtriser mon stress. J’étais rouge, j’avais des sueurs et je regardais le mur au fond de la classe pour être certaine de ne pas croiser le regard des autres élèves. Il m’est même arrivé de perdre complètement le fil de mes idées. Blocage total! J’avais oublié ce que je devais dire. Pourtant, tout allait bien quand je me pratiquais à la maison…

Plusieurs années (et des études en communication) plus tard, je suis devenue beaucoup plus à l’aise. Bien qu’il y ait toujours un petit trac, je n’ai plus autant de difficulté à parler devant un public. Cette semaine, mes deux plus vieux avaient un exposé à faire à l’école. Ma plus grande en avait aussi un en anglais. Je suis contente car ils ne disent jamais être stressés avant le jour « J ». Ils semblent même avoir hâte. Tout le contraire de moi quand j’étais jeune! Mon garçon me surprend. Étant anxieux de nature, il ne l’est pas quand il doit se présenter à l’avant. J’ai pu le constater en allant dans sa classe. Comme quoi les enfants ne tiennent pas toujours des parents…
Ma fille chantera seule dans un spectacle, pour la première fois demain. Elle ne semble pas trop stressée… À suivre!

Et vous, avez-vous de la facilité à parler en public? Comment cela se passe-t-il pour vos enfants?

M-J

mercredi 30 avril 2014

L’autre moi…

Avez-vous déjà eu le sentiment d’être une autre personne? C’est ce que j’ai ressenti lors de mon premier voyage à l’extérieur du pays. En fait, je crois que j’ai laissé toute la place à la vraie M-J.
Pour la première fois de ma vie, j’ai réussi à décrocher complètement durant une semaine; à ne penser à rien, à vivre le moment présent.
Exit la routine, la préparation des lunchs, les « à ne pas oublier » inscrits sur des bouts de papier! Bienvenue aux journées de détente, aux soirées amusantes et aux petits moments passés avec mon amoureux!
Ces sept jours m’ont fait réaliser à quel point il est important de faire confiance et de profiter de la vie, mais surtout que tout est une question d’attitude. Je vous l’ai sans doute déjà dit : je manque de confiance en moi. Eh bien, ce voyage a « boosté » mon estime. On m’a souvent fait des compliments et j’ai compris pourquoi. Parce que je dégageais un sentiment de bien-être et parce que je souriais plus souvent.
Mon chum a raison : « tout se passe entre les deux oreilles ».
Dans mon dernier billet, je mentionnais que je devais faire des choix, que je profiterais de mon voyage pour réfléchir. Eh bien, je vous annonce que je n’ai pas réfléchi. Pour le moment, je suis encore sur mon nuage… et j’avoue sincèrement que j’aimerais y rester. Si je réussis, peut-être que tout me paraîtra plus facile, que les choix se feront d’eux-mêmes sans que j’aie à trop y penser. C’est ce que je me souhaite d’ailleurs… Et si nous gardions nos lunettes roses pour une fois? Qu’en pensez-vous?
M-J

 

lundi 14 avril 2014

Prendre LA décision…

Eh oui, je devrai bientôt prendre une décision; une décision qui n’est pas facile. Je réalise que je manque de temps, que je suis la plupart du temps une femme qui travaille. J’ai choisi d’accepter des contrats à la pige tout en ayant un emploi à temps plein ou presque (4 jours/semaine) et de faire du bénévolat. J’aime ces à-côtés et souvent beaucoup plus que mon travail « régulier ». Ils me permettent de me réaliser, de me sentir réellement à ma place. Mais, il y a un MAIS… Je suis de plus en plus fatiguée, je ne passe presque plus de temps avec mes enfants, je cherche les petits trous dans mon horaire pour m’entraîner et je trouve rarement le temps de ne rien faire alors que j’en aurais vraiment besoin.
 
Oui, je pars ce vendredi en voyage pour 7 jours. Pour la première fois de ma vie, je prendrai l’avion et j’irai dans le Sud. Je devrais avoir l’occasion de ne rien faire; seulement relaxer durant la majeure partie de mon séjour. J’en profiterai pour faire le point et prendre ma décision. Il n’y en a pas de meilleure j’imagine, mais seulement une que je serai prête à assumer… à moins que je trouve LA solution qui me permettrait de poursuivre tout ce travail et mon bénévolat en ayant tout de même du temps pour moi, pour mon couple et mes enfants. Je vous ferai part de mes réflexions à mon retour.
 
Avez-vous déjà vécu ce genre de situation?

M-J

vendredi 4 avril 2014

On a toujours le choix

C’est ce que j’essaie d’expliquer à mes enfants et surtout à ma grande fille de 10 ans ces temps-ci. Elle me dit souvent qu’elle n’a pas le choix. Je lui réponds alors le contraire. Qu’on a toujours le choix dans la vie mais qu’on doit assumer les conséquences de nos choix. Si par exemple, je choisis de ne pas aller au travail, j’assume le fait que j’accumulerai du retard dans mes dossiers. J’essaie de lui faire comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre vie, que ce n’est pas la faute des autres ou des événements si nous ne faisons pas ce que nous aurions dû faire. Celle-ci a la fâcheuse manie de jeter le blâme sur les autres ou sur une situation en particulier pour justifier un comportement qu’elle a eu, un moins bon résultat ou pour fuir ses responsabilités. Évidemment, nous ne pouvons pas toujours faire les bons choix. Il arrive donc de regretter, mais il faut accepter de faire des erreurs. Une autre leçon qu’elle doit tirer.
Après être tombé, on a le choix de rester au sol ou de se relever et continuer. Après une épreuve, on a le choix de déprimer ou d’envisager le tout sous un autre angle. Oui, je suis moi-même souvent restée au sol un peu plus longtemps que prévu dans ma vie. J’ai déjà pensé que certaines personnes étaient responsables de mes petits malheurs, mais je dois avouer que j’ai davantage tendance à me culpabiliser pour les choses qui arrivent. Je suis assez sévère envers moi-même parfois. Tout le contraire de ma fille! 
Avec les années, j’évolue. J’essaie davantage de me dire que nous attirons ce que nous voulons vraiment qui arrive. Ma fille finira certainement par le comprendre. L’important, c’est qu’elle le découvre plus tôt que moi, qu’elle soit convaincue qu’elle est la propre instigatrice de son bonheur puisque la majorité des événements de notre vie sont directement la conséquence de nos comportements et de nos attitudes. 
 
Trouvez-vous difficile d’assumer les conséquences de vos choix parfois?
« Dans la vie, on a toujours le choix. Agir ou s'enfuir. Pardonner ou se venger. Aimer ou haïr. »
Bernard Werber

M-J

jeudi 27 mars 2014

Mon essai du jogging crossfit

Depuis un certain temps, j’ai envie d’essayer le crossfit. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, il s’agit d’une combinaison de plusieurs disciplines sportives comme l’athlétisme, l’haltérophilie, etc. Son but : améliorer la condition physique d’une personne. Comme je cours depuis deux ans, je crois que je suis davantage en forme qu’avant, mais je souhaite améliorer mon endurance musculaire, ma force et ma vitesse. Ce sport permet de le faire.
 
Quand j’ai entendu parler du jogging crossfit (ou jog-fit). Je me suis dit : « voilà l’activité par excellence » puisqu’il s’agit d’un mixte entre le jogging et le crossfit, qui nous permet de faire des exercices musculaires par intervalles. J’ai fait mon premier essai cette semaine. J’ai vraiment aimé, mais j’ai aussi réalisé que plusieurs de mes muscles n’étaient pas sollicités lorsque je fais uniquement de la course. J’avais mal partout le lendemain matin! J’aimerais bien poursuivre. Il me reste à voir si l’un des cours offerts peut s’insérer dans mon horaire…
 
Si ça vous intéresse et que vous demeurez dans la région de Québec, vous pouvez consulter le site Défi cardio.
M-J

lundi 17 mars 2014

Vive la musique!

J’ai pensé parler musique dans ce billet parce que celle-ci est omniprésente dans ma vie. En fait, c’est mon chum qui m’a fait réaliser à quel point elle pouvait être bénéfique. Je me rappelle lorsqu’il m’a fait écouter le groupe Bon Jovi pour la première fois… et tous les artistes que j’ai découverts par la suite. Nous en avons vu des spectacles ensemble lorsque nous étions adolescents… Maintenant, c’est au tour de mes enfants d’apprécier différents styles et de suivre le rythme. Ma plus jeune nous demande même de monter le volume lorsque nous sommes en voiture et qu’elle entend une chanson qu’elle aime. Souvent, c’est un groupe que son père adore qu’on entend. Mon fils est aussi de plus en plus intéressé. Il aime regarder des vidéos, mais aussi lorsque son père lui raconte l’histoire derrière l’artiste. Il s’est même déguisé en Gene Simmons du groupe Kiss à l’Halloween 2012 (photo à l'appui). Quant à ma plus vieille, elle aime tellement la musique qu’elle a décidé de prendre des cours de chant. Depuis, on l’entend fredonner à toute heure de la journée.
 
 
Oui, la musique a un certain effet thérapeutique. Elle nous permet, l’espace d’un moment, d’entrer dans une bulle, de ne penser à rien d’autre, de ressentir les émotions de celui ou celle qui chante, et même parfois, de s’approprier l’histoire racontée. Je crois donc que la musique peut changer la vie de certaines personnes. Pas étonnant qu’on lui attribue des pouvoirs magiques ou de guérison depuis au moins l'Antiquité. Grâce aux vibrations qu’elle émet, elle participe à la production des endorphines.
Par ailleurs, on y recourt pour accompagner certaines activités sportives en raison de ses vertus optimisantes. C’est d’ailleurs mon cas. Plus question d’aller courir sans apporter mon lecteur!
Petite anecdote en terminant : enceinte de ma fille aînée, j’ai découvert la chanteuse Norah Jones. Je l’écoutais donc régulièrement. Quelque temps après la naissance de ma petite, j'ai décidé de faire jouer à nouveau son CD. Ma fille pleurait à ce moment-là. Et bien, croyez-le ou non, en entendant la musique, elle s’est calmée. On aurait vraiment cru qu’elle la reconnaissait…
Et vous, croyez-vous aux bienfaits de la musique?
M-J
 

vendredi 7 mars 2014

Introspection


J’ai beaucoup réfléchi cette semaine. En fait, des événements m’ont amené à faire une sorte d’introspection. Je me suis alors revue à différentes étapes de ma vie et j’ai analysé mes comportements, mes réactions. Souvent, on ne se voit pas tel qu’on est; certains diront sans doute que c’est mieux ainsi, mais de mon côté, je pense qu’il est bon de savoir identifier ce qu’on fait de bien et de moins bien surtout, car c’est de cette façon que l’on peut s’améliorer et évoluer.

J’ai toujours su que j’étais une personne hyper stressée. La venue des enfants a sans doute amplifié cet état. Dans diverses occasions, je réagis donc sur le coup de l’émotion sans trop réfléchir. J’ai réalisé qu’il était plus que temps d’arrêter. Les autres n’ont pas à subir mon stress. Je vais vraiment lâcher prise sur plusieurs choses. Je vais être davantage dans le « ici et maintenant » et profiter du moment présent.

Profiter du moment présent veut aussi dire se permettre de prendre des vacances, des vacances avec mon amoureux. J’en rêve depuis longtemps. Il est temps de le faire maintenant. Nous avons, bien sûr, fait quelques petites escapades au cours des années, mais jamais plus de deux ou trois jours. Il est plus que temps que nous nous accordions de vraies vacances, un répit qui nous permettra de prendre le temps de nous reposer et de « recharger nos batteries ».

Nous planifions donc partir bientôt. Ce sera notre premier voyage en avion. À 40 ans, j’ose dire que nous l’avons bien mérité.

J’ai vraiment hâte d’être seule avec lui. Pour une fois, je ne me sentirai pas coupable de laisser les enfants. Je sais, de toute façon, que cela leur fera le plus grand bien à eux aussi…

Et vous, partez-vous souvent en vacances seule avec votre amoureux?

M-J

jeudi 27 février 2014

Le contrôle…

Pourquoi ai-je autant de difficulté à accepter que je perde parfois (pour ne pas dire souvent) le contrôle? Peut-être parce que je ne peux effectivement pas tout contrôler. On ne peut pas prévoir ce qui va arriver, ce que les autres vont penser, dire ou faire alors pourquoi tenter de toujours essayer? Pour avoir une réponse, même si ce n’est pas la bonne, m’imaginer ou croire telle ou telle chose? Ces temps-ci, j’ai l’impression de ne plus l’avoir dans aucune sphère de ma vie, que telle une marionnette, je suis « manipulée » par une autre personne, que je suis la spectatrice et non l’auteure de ma vie. Il n’est pas question ici d’avoir le contrôle des autres, mais le contrôle de moi-même, de mes émotions, de ma vie. Il se passe trop d’événements en même temps et je n’arrive plus à suivre.
 
Je suis consciente que j’énerve parfois les gens autour de moi à vouloir planifier et à tout anticiper. Évidemment, prévoir, organiser, projeter, c’est important (surtout quand on a trois enfants!), mais laisser une petite place à l’imprévu serait sans doute aussi approprié. Je me promets d’essayer…
 
« Il n’y a qu’une seule partie de l’univers que nous pouvons changer d’une façon certaine : soi-même. » Aldous Huxley

vendredi 21 février 2014

Est-ce que j’en fais trop?


C’est la question que je me pose très souvent en tant que parent. En lisant le livre Ces enfants déstabilisés par l'hyperparentalité de Myriam Jézéquel, j’ai compris que oui pour certaines choses. Mais qu’est-ce que l’hyperparentalité? C’est lorsqu’on encadre trop son enfant, qu’on veut sans cesse le préserver des dangers. J’avoue que j’ai cette fâcheuse tendance à vouloir que tout soit parfait pour eux, qu’ils ne manquent pas de stimulation, qu’ils réussissent bien à l’école, qu’ils puissent se réaliser dans une activité, etc. Étant perfectionniste de nature, je me retrouve donc dans l’un des sept types d’hyperparents présentés dans ce livre. Je crois que, comme l’auteure le dit si bien, la pression sociale me fait parfois perdre mon sens de la mesure. Je devrais sans doute opter pour l’un des nouveaux modèles de parentalité qu’elle propose, soit le slow family living (vie de famille au ralenti) ou le free-range parenting (éducation parentale libérée) qui prônent un certain retour à une vie de famille paisible, la valorisation du temps libre et le respect des besoins réels de l’enfant. Il me faut donc trouver comment être un parent suffisamment bon sans tomber dans la démesure… Avez-vous l’impression d’en faire un peu trop vous aussi parfois?

M-J
 

jeudi 13 février 2014

Du rêve à la réalité

En cette veille de la St-Valentin, parlons un peu d’amour. Cette semaine, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de la psychologue, Rose-Marie Charest intitulée La relation amoureuse, un défi constant. Je dois dire que le thème m’interpellait car l’amour occupe une grande place dans ma vie, comme vous tous j’imagine. Une des choses que j’ai retenue de cette conférence, c’est qu’il est important de passer du rêve à la réalité, qu’on ne peut pas toujours vivre sur un nuage rose; qu’il y a un temps pour la passion et un temps pour développer la relation. Comme Mme Charest le dit si bien : « Certains choisissent la passion au lieu de la relation ».  J’ai aussi compris que ce que l’on perçoit chez l’autre n’est pas nécessairement ce qui se passe réellement dans sa tête, qu’une relation est aussi une atmosphère que l’on crée, que l’amour parfois ne suffit pas, donc que ce n’est pas parce que quelqu’un nous aime qu’elle a la capacité de deviner ce qui se passe en nous. Pour une personne comme moi, qui a des attentes et qui croit que l’autre peut les deviner, dois-je vous dire que cette affirmation m’a fait réfléchir? J’avoue que je crois très souvent que mon chum est capable de savoir ce que j’aimerais sans que j’aie à le lui dire. En fait, je pensais que c’était évident lorsqu’on se connaît depuis si longtemps… J’ai donc une petite leçon à tirer.
 
Dans une relation, il est aussi important d’accepter la différence, de se respecter. Je ne vous apprends rien ici. Toutefois, de mon côté, j’avoue bien humblement avoir un peu de difficulté à accepter de ne pas comprendre parfois comment mon chum pense. J’imagine que c’est un peu la même chose pour lui… Le plus important demeure sans aucun doute de garder le contrôle sur nous-mêmes puisqu’on ne l’aura jamais sur l’autre. Chacun est une personne unique, qui doit avoir son propre territoire sans négliger pour autant sa vie à deux puisque comme l’a mentionné la psychologue, il est important d’avoir un projet commun.
 
En cette veille de la fête de l’amour, laissons parler notre cœur et n’ayons pas peur d’oser partager avec notre conjoint ou conjointe nos rêves, nos joies mais aussi nos peines.
Merci à mon chum d’être là, tout simplement…

M-J
 

mardi 4 février 2014

Ce chiffre qui me fait peur…

J’y pense depuis plusieurs mois déjà et contrairement aux enfants, je n’ai pas hâte de changer de dizaine. J’ai l’impression qu’avoir 40 ans signifie tellement de choses, mais surtout qu’on laisse notre jeunesse derrière. En réfléchissant bien, j’en suis venue à cette conclusion : j’ai peur de vieillir. Je réalise tout à coup que j’ai vécu la moitié de ma vie (et peut-être davantage puisque je ne me rendrai pas nécessairement jusqu’à 80 ans même si l’espérance de vie augmente d’année en année).
 
Le plus difficile : constater que je n’ai pas réalisé de grandes choses; attention, je ne parle pas ici d’avoir fait le tour du monde, visité les plus beaux pays, de m’acheter ce que je veux, etc., mais seulement d’avoir osé vivre quelques expériences qui sortent de l’ordinaire.
 
Oui, j’ai eu trois enfants alors en termes d’expériences, on peut affirmer sans aucun doute que j’en ai vécu au moins trois assez intenses! Évidemment, j’aime ces petits êtres par-dessus tout; ils sont ma plus grande richesse.
 
Je veux plutôt parler de ce que je n’ai jamais osé faire durant les 39 dernières années, du fait que je ne suis jamais allée au-delà de mes peurs. Celles-ci ont toujours eu le dessus et gagné. Elles m’ont empêché de réaliser des rêves, de partir à l’aventure, d’oser simplement et de voir où cela me mènerait.
 
Plusieurs « jeunes » dans la vingtaine et la trentaine ont vécu beaucoup plus que moi. Ils ont eu le « guts » de partir à l’aventure, de s’ouvrir à d’autres horizons, de relever des défis incroyables. Je ne les envie pas tous, mais certains, oui.
 
Maintenant que j’ai 40 ans, je réalise que j’aurais dû davantage faire confiance à la vie, croire que ce qui doit arriver arrive de toute façon, que nous avons toujours le choix même quand nous affirmons le contraire. Il suffit de croire en nous, d’être prêt à assumer les conséquences de ses choix.
 
À 40 ans, il est temps de passer à l’action, de réaliser des projets qui me tiennent à cœur, de découvrir ce qui me fait vibrer vraiment, de m’accepter comme je suis. Je tenterai donc d’aller au-delà de mes peurs et d’oser plus souvent.
 
Qui sait, peut-être que 2014 me permettra d’écrire un roman ou des histoires pour enfants, de retourner aux études dans un domaine différent, de suivre des cours de théâtre, de faire de la plongée sous-marine ou mon premier voyage en avion…?
 
Et vous, avez-vous trouvé difficile de franchir le cap de la quarantaine?
 
Eh oui, ce sera mon tour dans quelques heures!
M-J

lundi 27 janvier 2014

Courir pour…

Certains courent pour maigrir, d’autres pour retrouver la forme, d’autres encore en vue de faire un marathon ou d’améliorer sans cesse leur performance. Moi, je cours tout simplement. Je n’ai pas vraiment de but, seulement celui de vieillir en santé.

Oui, j’aime m’inscrire à des courses, vivre toute cette fébrilité, mais je ne me fixe pas de gros objectifs. J’évite ainsi d’être déçue. Jusqu’à maintenant, je suis assez fière. J’ai persévéré. Je cours depuis presque deux ans. Je sais que je ne deviendrai jamais une grande marathonienne, que je ne battrai pas de records. Pour moi, l’important, c’est de réussir à parcourir une certaine distance sans ressentir le besoin de m’arrêter.
J’avoue que j’aimerais avoir la motivation et surtout le temps de courir plus souvent. Mais avec mon travail, mes contrats, mon bénévolat et mes trois enfants, je suis déjà très occupée alors quand j’arrive à sortir mes espadrilles trois fois par semaine, je suis bien contente.

Pour celles qui auraient envie de s’y mettre, voici un livre intéressant sur le sujet : Courir au féminin de Sophie Allard. Saviez-vous que près d’un demi-million de femmes pratiquent la course à pied au Québec?
Faites-vous partie de celles-là?

M-J

lundi 20 janvier 2014

Transmettre l’une de mes passions

C’est fait! J’ai animé la première rencontre du Club de lecture à l’école de mes enfants. En fait, j’ai mis sur pied deux clubs : un dans la classe de 2e année de mon garçon et un dans la classe de 4e année de ma fille. La glace est cassée. Je me sens moins stressée maintenant. J’avoue que j’angoissais beaucoup la semaine dernière. Je voulais être certaine d’être bien préparée, d’intéresser les jeunes. Je crois que j’ai réussi. Les élèves semblaient enchantés de leur expérience et leur professeure aussi. Je suis vraiment contente.
Comme j’adore les livres, j’avais, depuis longtemps, envie de partager cette passion avec les enfants, de les inviter à entrer dans un monde imaginaire pour créer leur propre histoire. Cette expérience représentait un défi pour moi, mais aussi un rêve; je désirais depuis longtemps « me sentir à la bonne place », sentir que je pouvais faire une différence dans la vie de quelqu’un. Entendons-nous, je n’ai pas la prétention de sauver le monde, mais seulement de me sentir utile, de savoir que j’ai réussi à capter l’attention d’un public.
J’ai déjà beaucoup d’idées pour les prochaines rencontres et bien que je sois particulièrement occupée (je travaille 4 jours par semaine à l’extérieur en plus d’effectuer des contrats de rédaction et de révision à la pige), j’éprouverai un grand plaisir à les préparer. Pour être honnête avec vous, ce serait le genre de métier que j’aimerais exercer… Pour le moment, je le fais bénévolement, mais peut-être qu’un jour… Je peux bien continuer de rêver. Comme le disent si bien ces deux auteurs, Paulo Coelho et Joseph Joubert, « Les rêves donnent du travail » et « Un rêve est la moitié d’une réalité».
Et vous, quel est votre rêve?
M-J
 
 

mercredi 15 janvier 2014

L’hypersensible de la famille

Avez-vous déjà entendu parler d’hypersensibilité? Ce terme n’est pas encore très répandu. J’ai déjà écrit un article sur le sujet. Chez nous, c’est mon fils qui l’est. Tout est toujours « plus » pour lui. Il réagit plus vivement aux commentaires qu’on lui fait, plus fortement aux différents stimuli qui l’entourent. Son seuil de tolérance est aussi assez bas. On dit de ces personnes qu’elles ont une faible estime d’elles-mêmes. Mon fils a tendance à s’autocritiquer assez sévèrement et à croire qu’il n’est pas bon dans telle ou telle chose. L’anxiété est aussi un trait qui prédomine chez les hypersensibles. Bien qu’il ne le manifeste pas ouvertement, je sens que mon fils s’inquiète pour différentes choses. Parfois, il se sent différent, incompris parce qu’il n’arrive pas à se comprendre lui-même. Il a peur de faire des erreurs; il est perfectionniste.
 
Finalement, je crois bien qu’on se ressemble. Comme quoi l’hypersensibilité peut aussi être héréditaire… Voici un livre traitant de ce sujet qui s’adresse spécifiquement aux enfants. Y a-t-il des personnes hypersensibles dans votre entourage?
 
M-J

mercredi 8 janvier 2014

Parlons résolutions

Ai-je l’habitude de prendre des résolutions? Pas vraiment. À chaque nouvelle année qui commence, j’essaie plutôt de me dire que je ferai plus attention à ceci ou à cela, que je prendrai du temps pour moi, que j’écouterai davantage ma petite voix intérieure, que je serai plus patiente avec les enfants, etc. J’espère toujours que je trouverai le moyen de la rendre plus belle que la dernière, mais je réalise que j’ai beaucoup de difficulté. Je suis une personne tellement stressée! Je travaille fort pour modifier certains comportements, mais à l’aube de mes 40 ans, je dois avouer qu’il n’est pas facile de changer. Ces façons de voir les choses, d’anticiper ce qui va arriver sont tellement ancrées… Aujourd’hui, j’ai lu ceci : 10 choses que vous ne devriez pas tolérer (voir image ci-dessous). Ouf! J’ai encore beaucoup de travail à faire! De votre côté, tolérez-vous beaucoup de choses? Avez-vous pris des résolutions cette année?

M-J