mardi 4 février 2014

Ce chiffre qui me fait peur…

J’y pense depuis plusieurs mois déjà et contrairement aux enfants, je n’ai pas hâte de changer de dizaine. J’ai l’impression qu’avoir 40 ans signifie tellement de choses, mais surtout qu’on laisse notre jeunesse derrière. En réfléchissant bien, j’en suis venue à cette conclusion : j’ai peur de vieillir. Je réalise tout à coup que j’ai vécu la moitié de ma vie (et peut-être davantage puisque je ne me rendrai pas nécessairement jusqu’à 80 ans même si l’espérance de vie augmente d’année en année).
 
Le plus difficile : constater que je n’ai pas réalisé de grandes choses; attention, je ne parle pas ici d’avoir fait le tour du monde, visité les plus beaux pays, de m’acheter ce que je veux, etc., mais seulement d’avoir osé vivre quelques expériences qui sortent de l’ordinaire.
 
Oui, j’ai eu trois enfants alors en termes d’expériences, on peut affirmer sans aucun doute que j’en ai vécu au moins trois assez intenses! Évidemment, j’aime ces petits êtres par-dessus tout; ils sont ma plus grande richesse.
 
Je veux plutôt parler de ce que je n’ai jamais osé faire durant les 39 dernières années, du fait que je ne suis jamais allée au-delà de mes peurs. Celles-ci ont toujours eu le dessus et gagné. Elles m’ont empêché de réaliser des rêves, de partir à l’aventure, d’oser simplement et de voir où cela me mènerait.
 
Plusieurs « jeunes » dans la vingtaine et la trentaine ont vécu beaucoup plus que moi. Ils ont eu le « guts » de partir à l’aventure, de s’ouvrir à d’autres horizons, de relever des défis incroyables. Je ne les envie pas tous, mais certains, oui.
 
Maintenant que j’ai 40 ans, je réalise que j’aurais dû davantage faire confiance à la vie, croire que ce qui doit arriver arrive de toute façon, que nous avons toujours le choix même quand nous affirmons le contraire. Il suffit de croire en nous, d’être prêt à assumer les conséquences de ses choix.
 
À 40 ans, il est temps de passer à l’action, de réaliser des projets qui me tiennent à cœur, de découvrir ce qui me fait vibrer vraiment, de m’accepter comme je suis. Je tenterai donc d’aller au-delà de mes peurs et d’oser plus souvent.
 
Qui sait, peut-être que 2014 me permettra d’écrire un roman ou des histoires pour enfants, de retourner aux études dans un domaine différent, de suivre des cours de théâtre, de faire de la plongée sous-marine ou mon premier voyage en avion…?
 
Et vous, avez-vous trouvé difficile de franchir le cap de la quarantaine?
 
Eh oui, ce sera mon tour dans quelques heures!
M-J

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