mercredi 13 novembre 2013

Courir, moi?

Eh oui, je cours au sens propre comme au sens figuré. Je m’en tiendrai au sens propre aujourd’hui. En fait, comme je le mentionnais dans mon premier billet, je me suis réconciliée avec ce sport. Étant jeune, je détestais courir. Je me rappelle encore mes entraînements de badminton (de compétition) où mon coach nous demandait d’effectuer dix tours des corridors au 2e étage de ma polyvalente. Je ripostais tout le temps. Je terminais la dernière (et parfois, je ne les faisais pas tous, je dois l’avouer…). Je ne voyais pas l’utilité de la chose. Pourtant, lorsque notre équipe arrivait en tournoi, je ne pouvais que lui donner raison. Nous étions les jeunes les plus en forme au niveau cardiovasculaire. Les déplacements sur le terrain en étaient grandement facilités. Je n’ai jamais couru par la suite (excepté lorsque je devais le faire dans les cours d’éducation physique).
J’ai décidé de m’y remettre il y a un an et demi. Ma grande amie courait déjà et elle m’a inspirée. J’ai commencé en alternant marche et course. Cela a duré plusieurs semaines (voire deux mois si je me rappelle bien). Un jour, j’ai réussi à courir sans arrêt pendant trois kilomètres. J’en étais très fière. De fil en aiguille, j’ai parcouru cinq kilomètres. J’ai même fait deux courses à l’automne cette année-là. Cela représentait un gros défi pour moi. Persévérante de nature, j’ai continué et j’en ai fait une habitude. Je cours environ trois fois par semaine et j’ai participé à cinq courses cette année (10 km). Je ne m’étais pas vraiment fixé d’objectifs (bien que je souhaitais franchir le fil d’arrivée sous les 60 minutes), alors je suis fière d’avoir terminé toutes ces courses en dessous d'une heure.
La course m’aide dans différentes sphères de ma vie. Elle diminue un peu mon stress (bien que j’aie encore beaucoup de chemin à faire de ce côté), mais elle me permet aussi de décrocher, d’oublier l’espace d’un moment tous les tracas du quotidien. C’est même en courant que j’ai les meilleures idées. Elles m’apparaissent comme ça sans vraiment que j’y pense. Courir me permet également de me reconnecter à la nature, de prendre le temps d’apprécier les silences, les beautés qui nous entourent. Lorsque je me lève à 5 h 30 le matin, je sais que ce moment m’appartient. Et vous, qu’est-ce qui vous fait du bien?
M-J

1 commentaire:

  1. Bravo Marie-Josée! Je partage ton souvenir de courir dans les corridors de la poly! Bonne chance dans tes objectifs!

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